Assemblée Nationale: le refus de parole aux députés du FCC, Alphonse Ngoyi Kasanji donne son opinion
- franyollagency
- 23 janv. 2021
- 2 min de lecture
RDC/Kinshasa/Ass.Nat :

Le refus de parole aux députés du FCC lors de la plénière du vendredi 22 janvier,
a poussé ces derniers, à claquer la porte estimant que le Bureau d'âge est en train de
violer certaines dispositions du règlement intérieur et a outrepassé ses limites dans le
vote du projet de loi de la Zone Libre-Echange Économique d'Afrique, ainsi que le
refus de parole aux députés du FCC, réagissant à ce fait l'honorable Alphonse Ngoyi Kasanji livre son opinion.
"D'abord, le règlement d'ordre intérieur n'a même jamais été voilé, mais alors le
Président du Bureau d'âge avait demandé à ce qu'ils puissent patienter, il va donner
la parole après Il fallait d'abord passer à l'essentiel.
Cette procédure que l'honorable présidente sortant, Madame Jeanine Mabunda
utilisait pour faire avancer les choses.
Et donc, sortir c'est une politique de la chaise vide. Pour moi, en démocratie, si vous êtes minoritaire,
assumez-vous, exprimez-vous de manière à ce que l'on entende votre son de cloche.
Il était temps qu'on donne parole à tout le monde autour de la loi de la libre-échange économique,
et donc il pouvait aussi s'exprimer peut-être convaincre la majorité." a révélé l'honorable Alphonse Ngoyi Kasanji.
Et d'insister, "On les voit toujours dénoncer, ça c'est le même comportement que nos amis,
qui sont aujourd'hui de la majorité affichaient avant. Donc mon conseil est, qu'ils puissent rester et s'exprimer.
La minorité a toujours une voix, une parole dans une démocratie," a-t-il insisté.
Et de déclarer, "Je suis dans l'Union sacrée. Je me suis déjà exprimé là dessus,
Je suis du côté du peuple.
Comme je l'ai dis, je suis du côté du peuple, la majorité s'inscrit dans la ligne droite de la volonté du peuple.
Et donc, la vision du chef de l'État, la vision du peuple Congolais, c'est la vision du
changement donc de l'Union sacrée", a déclaré l'honorable Alphonse Ngoyi Kasanji.
Et de conclure, "Mais, c'est la cour constitutionnelle qui a tranché. Une question de droit,
de la légalité revient à la cour constitutionnelle. Dès que la cour s'est exprimée là dessus, c'est légal", a conclu.
Hardy Kashama.
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