Augustin Kabuya répond à Néhémie Mwilanya et Emmanuel Ramazani Shadary.

RDC:

Deux jours après les manifestations ayant eu lieu pour barrer la route aux propositions de loi Minaku-Sakata, le Secrétaire Général a i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS/Tshisekedi n'a pas hésité à répondre aux déclarations de leurs alliés du FCC au cours d'une émission diffusée sur les antennes des différentes chaînes locales.

''Il faut savoir lire les signes du temps'', a déclaré Augustin Kabuya Tshilumba. À lui de poursuivre, "les membres du FCC ne sont pas sincères, il s'agit tout simplement de l'hypocrisie. On ne doit pas sacrifier notre peuple au nom d'une quelconque coalition."

Quant à la question de la cohabitation, le secrétaire général précise que le chef de l'État va procéder à la nomination d'un informateur qui va identifier une nouvelle majorité parlementaire afin d'une nouvelle nomination à la primature. Le secrétaire général renchérit que si les membres du FCC n'ont pas connu le sort réservé aux gens de Mobutu lors de l'arrivée de l'AFDL c'est au nom de la coalition et du pardon que l'udps leur a accorder cette quiétude.

Toutefois le secrétaire général promet de donner le mot d'ordre si les députés du FCC ne retirent pas leurs propositions de lois anti-constitutionnelles. ''Ce qui s'est passé est l'expression populaire qui n'a rien à voir avec l'udps qui, juste la garde encore son mot d'ordre'' dixit l'homme de la 10eme rue.

Quant à la politique de la rue, le secrétaire général estime qu' il s'agit du monopole réservé à l'udps on ne s'improvise pas dans une méthodologie politique qu'on ne maîtrise pas. le monopole de la rue appartient à L'UDPS. La rue est le métier de L'UDPS.

Augustin Kabuya a également fustigé l'injustice qu'a connu le Président a.i de l'UDPS, Jean Marc Kabund-a-Kabund alors 1er vice président à l'Assemblée Nationale.

Tout en condamnant les actes de vandalisme constatés lors des manifestations contre la loi Minaku-Sakata, Augustin Kabuya appelle les militants de l'UDPS au calme et à la vigilance.

Kinshasa, par Christian Nyamabu Kabeya.

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