FISTON KABUYA, CE TALENT CONGOLAIS DES ARTS MARTIAUX CACHÉ AUX USA !
- franyollagency

- 29 juil. 2019
- 2 min de lecture
USA:
Il s'est bâti une grande carrière en jujitsu (l'ancêtre du Judo) entre Kinshasa et Texas où il a quasiment tout gagné, tant sur le plan collectif qu'individuel. Il, c'est Fiston Kabuya, l'un de ces sportifs congolais qui portent haut le drapeau du pays à l'étranger, mais dont on parle le moins.

Du haut de ses 40 ans, le natif de Bukavu ne montre aucun signe de faiblesse et continue de rafler tous les titres sur son chemin. Les derniers en date, les médailles remportées lors de l'Open International de Texas aux Etats-Unis, qui s'est achevé ce dimanche 28 juillet 2019.

Plus de 100 athlètes répartis dans différentes catégories de la spécialité ont pris part à ce tournoi, et comme d'habitudes, Fiston Kabuya s'est de nouveau distingué. Le congolais s'est en sorti avec 3 médailles.

Son parcours :
Fiston Kabuya a débuté sa carrière à Kinshasa, en participant à la première édition du championnat national de Jujitsu avec Centrakin, son club de l'époque. Avec ses coéquipiers, il sera sacré champion du Congo pour cette première expérience, un exploit qu'ils vont rééditer en 1999 et 2000, avant que sur le plan individuel, l'athlète ne décroche deux autres titres de vice-champion du Congo en 2001 et 2002.

Alors qu'il était en pleine éclosion, Kabuya va connaitre une longue trêve entre 2003 et 2008, causée par le manque d'activités au niveau de la Fédération Nationale de
Jujitsu, dont les dirigeants, comme nous l'a appris l'athlète, étaient en conflit.
Il va ainsi s'envoler pour les USA en 2010 pour poursuivre sa carrière en Judo. À l'heure actuelle, l'ex-capitaine de l'équipe du Club Centrakin est plus performant que jamais, étant le numéro 1 au Texas, et 4e aux Etats-Unis.

À son actif, 26 médailles au total, dont 10 en Or, 11 en argent et 5 en bronze, sur lesquelles on ajoute 8 trophées, tout cela à l'espace de 5 ans (entre 2014 et 2019). Toujours aussi déterminé, Fiston Kabuya ne compte pas s'arrêter là.
Team Sport.
Par Emery Kabongo.


















































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