FOOTBALL: LE PRÉSIDENT DE LA CAF FAIT LE BILAN DE LA CAN.
- franyollagency

- 25 juil. 2019
- 2 min de lecture
CAN/EGYPTE2019/BILAN.
Le président de la Confédération Africaine de Football, monsieur Ahmad Ahmad, s'est exprimé sur la Coupe d'Afrique des Nations 2019 qui s'est achevée le vendredi 19 juillet dernier en Egypte. Le patron du football africain a évoqué différentes innovations qu'a connue cette 32e édition de la plus prestigieuse compétition du continent, notamment le nombre des participants, la programmation de la CAN en plein milieu de l'année, mais aussi et surtout, l'utilisation de l'arbitrage vidéo.

À propos du passage à 24 équipes :
"La CAN à vingt-quatre équipes, c’était un véritable défi. D’un côté, il y a les grandes nations du football, que tout le monde veut voir en phase finale. Or, ces derniers temps, certaines d’entre elles n’arrivent pas à se qualifier. De l’autre, il y a les pays émergents du football, qui ont fourni d’énormes efforts. Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que passer à vingt-quatre équipes était la meilleure décision à prendre. Il a été prouvé que les grandes nations furent présentes, au même titre que les pays émergents."

Concernant la programmation de la compétition en juin et juillet :
"On a déplacé l’événement en juin, car les joueurs n’étaient pas sereins de quitter leurs clubs respectifs en janvier. Toutes les compétitions internationales se jouent à la fin de la saison. Il n’y a aucune raison que l’on s’entête à maintenir la CAN au mois de janvier. Tout cela pour confirmer que c’était une bonne décision. (…) Aucune compétition majeure, championnats européens ou autres, n’a fait ombre à la CAN.(…) Avant, on avait quatre sponsors internationaux, cette fois-ci, il y en a eu neuf. Avant, les partenaires locaux octroyaient à peine cinq cent mille dollars, cette fois-ci, le montant s’est élevé à cinq millions de dollars."

Face à la presse, le président le malgache a conclu son discours en parlant de l'utilisation de la VAR :
"Je compare cela à un pilote d’avion, qui doit accumuler un certain nombre d’heures de vols. C’est pareil pour l’arbitre, lequel doit avoir un certain nombre d’heures d’utilisation de la VAR. Avant la CAN, seuls quatre arbitres (africains) étaient aptes à faire usage de l’assistance vidéo. Aujourd’hui, ils sont seize. Et encore, deux arbitres européens nous ont assistés durant cette CAN. Lors de la finale, le grand patron de l’arbitrage à la FIFA était présent. Comme quoi il faut s’entraider pour maîtriser cet outil. (…) Concernant, les divergences de vue sur son utilisation, c’est tout à fait normal. Mais je trouve qu’avec le VAR on ne peut que rendre justice si on prend comme exemple ce penalty que l’arbitre a failli accorder au Sénégal (contre l’Algérie en finale) sans l’intervention de la VAR."

Ce bilan de la dernière Coupe d'Afrique des Nations a été fait par Ahmad devant la presse officielle malgache, relayée par nos confrères d'Afrik-Foot.
Team Sport. Par Emery Kabongo.
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