Haut-Katanga : l'incroyable réalité de la frontière de Kasumbalesa

Haut-Katanga :

"Au couloir nous vivons comme en enfer, personne ne peut supporter ça , c'est inhumain " Source anonyme

De prime à Bord, ça fait bientôt 5 mois que le couloir à maximiser des recettes qui sont parties de 7 millions des francs le jour à 50 millions le jour mais les conditions sont incroyables.

D'abord, les douaniers sont entre la vie et la mort.

Plus des 12.000 petits commerçants sont obligés d'y passer chaque jours avec des lourdes charges dans un couloir de 7 mètres de largeur.

Vu les conditions des trafics dans ce couloir, les transporteurs à vélos déversent leur colère sur les agents de la DGDA.

Ils sont des fois frappés torturés et séquestrés par les usagers de couloir. Objectif, réaliser des recettes pour l'intérêt de la nation.

Outre, les petits commerçants transfrontaliers et les transporteurs à vélos qui veulent à tout prix en finir avec les agents percepteurs, les agents de sécurité veulent à tout prix à leur tour passer les marchandises sans rien payer.

La maximisation des recettes c'est une question de vie ou de la mort.

Abstraction faite à ce bazar, la visite de chaque autorité au couloir laisse des tensions

Les petits commerçants, les transporteurs à vélo en profitent pour créer du désordre pour s'échapper à la rigueur de la douane.

Par conséquent, ils se mettent à lapider les percepteurs, les receveurs et détruire les bureaux.

Non seulement les agents de la douane en sont victimes même les petits commerçants et transporteurs y subissent un calvaire.

Malgré le pire , chaque jour les agents de la Dgda sont obligé de maintenir les mêmes recettes

Selon les usagers du couloir, la solution c'est d'élargir du couloir et mettre tout le monde dans des bonnes conditions.

Lubumbashi, par John Kevara Okanto.

franyollagency.info