LE SÉNAT A CLÔTURÉ LA RÉCEPTION DES CANDIDATURES CE LUNDI !

RDC/SÉNAT.

Débuté le samedi 20 juillet, le dépôt des candidatures se clôture ce lundi 22 juillet à 18h00 de Kinshasa. Les candidats ont défilés tour à tour pour déposer chacun, sa candidature au poste de son choix. Un lundi très particulier l'enceinte du Palais du peuple était très mouvementer, envahit par les candidats qui n'étaient pas venus seuls, ils ont bénéficier chacun de l'accompagnement des membres de sa famille politique ou regroupement politique.

Nous vous proposons en condensées ce qu'a été cette journée au Sénat.

Modeste Bahati Lukwebo est arrivé au Palais du peuple à 11h de ce lundi 22 juillet où il a déposé sa candidature à la présidence du sénat. Il était accompagné de plusieurs dizaines de cadres et militants de son regroupement AFDC-A. L’ancien membre du FCC Modeste Bahati Lukwebo sera le challenger du FCC Alexis Thambwe.

C’est Néhémie Mwilanya en sa qualité de coordonnateur du FCC qui a procédé à cet exercice aux côtés des candidats du Front Commun pour le Congo.

"Vaut mieux donner une responsabilité à une force politique plutôt que de la confier à un individu", (Néhémie Mwilanya)

Néhémie Mwilanya espère qu’au-delà des sénateurs FCC, d’autres sénateurs éliront leur ticket. « Nous sommes majoritaires au sénat et notre campagne nous allons la battre auprès d’abord de notre base électorale qui est bien connue. Evidemment que cette base va s’élargir parce qu’au vu du profil de nos candidats nous ne doutons pas que les sénateurs qui ne sont pas de notre famille politique vont accorder leurs suffrages à nos candidats », a déclaré au sortir du dépôt le coordonnateur du FCC Néhémie Mwilanya Wilonja.

L’ancien premier ministre Samy Badibanga va concurrencer Boshab à la première vice-présidence. Il a aussi déposé sa candidature au poste de premier vice-président du Sénat.

Le sénateur Roly Nzazi a déposé son dossier au poste de questeur adjoint du Sénat. Il a personnellement déposé son dossier au bureau du président de la chambre haute du parlement.

Candidat 2ème vice-président du Sénat, Michel Kanyimbu invite ses collègues à faire le choix du changement en votant pour lui.

Marie Josée Kamitatu de G7 (Opposition) s’est engagée pour la course au poste de rapporteur adjoint. La sénatrice Marie-Josée Kamitatu Sona a déposé sa candidature au poste de rapporteur adjoint du bureau définitif du Sénat ce lundi. 

À en croire cette sénatrice, sa candidature est le fruit d’un consensus au sein de l’opposition. « C’est une  candidature consensuelle de l’opposition. ce qui prouve que l’opposition peut parler d’une seule voix », a-t-elle fait savoir, après le dépôt de sa candidature. 

Par ailleurs, Marie-Josée Kamitatu Sona remercie ses collègues de l’opposition pour le choix porté sur sa personne, quant à ce poste réservé à l’opposition au sein du bureau de la chambre haute du Parlement. « Je tiens tout d’abord à remercier le Dieu Tout Puissant ; le Maître de temps et des circonstances. Je tiens à exprimer ma gratitude à mon parti politique (ARC) et je tiens à remercier mon regroupement  politique; G7 particulièrement mon président Pierre Lumbi pour son accompagnement. Je tiens également à remercier la grande famille politique de l’opposition, particulièrement le MLC de Jean-Pierre Bemba pour leur soutien », a-t-elle déclaré. 

Pour son élection au poste de rapporteur adjoint du Sénat, elle appelle au soutien des sénateurs tant de l’opposition que de la majorité. 

« Je tiens aussi à vous faire savoir que cette candidature  représente la jeunesse…la représentativité de la femme au sein des institutions. J’en appelle à tous les sénateurs des tendances politiques à pouvoir me soutenir dans ce combat au Sénat, particulièrement  aux jeunes et femmes », a dit Marie-Josée Kamitatu Sona. 

À noter qu’a ce poste, ce membre de G7 fera face au candidat du Front Commun pour le Congo (FCC). 

Rappelons que la campagne pour l'élection du bureau définitif du Sénat va commencer ce mardi 23 juillet et prendra fin mercredi 24 juillet à mi-nuit Le dépôt des candidatures sont bien passés sous la surveillance de la police.

Par Francis Mwamba Lambert.

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