Pour Patrick Civava, le temps est le remède à tout.
- franyollagency
- 28 juin 2020
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RDC:
Le torchon qui brûle actuellement entre le FCC et CACH continue à susciter des nombreuses réactions. La dernière enregistrée est celle de Me. Patrick Civava, Avocat, Enseignant de droit constitutionnel et Président National du parti Alliance des Démocrates pour une Nouvelle République (ADN), membre de la Dynamique pour la Vérité des Urnes (DVU) et de la méga plateforme Lamuka, a lui aussi émis son point de vu.
Pour lui, le temps est le remède à tous. Aujourd'hui vous mentez, demain vous reprenez mais le temps finira toujours par révéler votre identité.
‹‹ On ne dormait plus. On nous parlait de la passation pacifique et civilisée du pouvoir. Mais, le temps vient de les révéler.››
Avant le jugement sur l'affaire Kamerhe, les jeunes du Sud Kivu menaçaient d'embrasser le combat de la vérité des urnes de Martin Fayulu au cas où leur leader ne serait pas relâché.
Lors de son allocution après que le vice premier ministre et ministre de justice ait été relâché, le secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel RAMAZANI SHADARI celui qu'on appelle communément coup sur coup n'est pas passé par quatre chemins :
Shadary répète avec force: « S’ils ne veulent plus de la coalition, qu’on mette en place la cohabitation et que le FCC gère la République »
« Nous le répétons aujourd’hui avec force. Ils racontent que ce n’est pas bien d’aller en coalition avec nous. Nous sommes surs qu’ils racontent n’importe quoi devant leurs militants, même des contrevérités. Tout le monde connait la vérité de ce qui s’est passé. Ils racontent des contrevérités », a t-il dit au siège du PPRD après la libération de Célestin Tunda Ya Kasende, Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Et il va plus loin:
« S’ils ne veulent plus de la coalition, nous l’avons dit haut et fort que nous allons vers les conséquences constitutionnelles. Cela signifie mettre en place la cohabitation et que le FCC gère la République et le FCC sera responsable de ses actes devant le peuple ».
Ce qui signifierait que le résultat proclamé n'était pas conforme à la vérité des urnes.
D'où l'adage des biens mal acquis...
Kinshasa, par Timothée Boke.
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