Ronsard Malonda à la tête de la CENI: Deux marches opposées du CACH et du FCC interdites à Beni
- franyollagency

- 9 juil. 2020
- 2 min de lecture
RDC:

Le maire de Beni, Muhindo Bakwanamaha interdit deux manifestations publiques du cap pour le changement ( CACH) du président de la république Félix Tshisekedi et le front commun commun pour le Congo ( FCC) de l'ex chef de l'état, joseph Kabila. Il l'a dit mercredi soit 8 juillet 2020 lors d'un entretien avec la presse.
Ces deux plateformes politiques avec des messages opposés ont appelé à manifester ce jeudi 9 juillet 2020, en ville de Beni. D'abord, Le CACH va marcher pour
dénoncer l'entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI a expliqué Innocent Bora Uzima porte-parole de cette structure à Beni par contre le FCC va soutenir Malonda a dit Eric Lukio, membre de la cellule de communication de ce regroupement politique.
Le maire intérimaire de Beni a interdit ces deux marcher pour éviter des soulèvements populaires. Pour Bakwanamaha Modeste Muhindo sa décision vise aussi à faire respecter la mesure d'Etat d'urgence sanitaire.
L'autorité urbaine conseille aux organisateurs de venir simplement lire leurs mémorandums à la mairie sans pour autant manifester pour préserver la quiétude normale.
Pendant ce temps, la police nationale congolaise promet disperser tout attroupement de plus de 20 personnes. Cette réaction de la police vise à faire respecter la mesure d'état d'urgence sanitaire.
Dans un communiqué signé par Pierrot Mwana M'putu, porte-parole de la police en RDC et rélayé à Beni, " le commandant suprême a ordonné à la police de faire respecter scrupuleusement les mesures de preventions et de lutte contre la Covid-19. C'est ainsi qu'un attroupement de plus de 20 personnes est prohibé pour respecter la distanciation sociale"
Mardi dernier, des dizaines des militants du mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha) ont manifesté à Beni pour dénoncer aussi la personnalité de Ronsard Malonda. Cette marche avait été encadrée par les forces de l'ordre.
Goma, par Jean Claude Kalere.


















































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