RDC: La rétrospective de l'année 2020. (Politique, Santé, Justice, Diplomatie, Religions)

RDC: La rétrospective de l'année 2020.

L'année 2020 a été une année marquée par des faits spéciaux dans le monde en général, en Afrique et en République démocratique du Congo en particulier.

Proclamée comme une année des actions en RDC, par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,

2020 a laissé ses vestiges sur différents plans de la vie diplomatique, politique, sociale, économique et sanitaire.

L’année 2020 a été marquée sur le plan diplomatique, par plusieurs voyages du Président de la République Félix Tshisekedi à travers le monde,

afin de renforcer les relations avec les pays frères, mais également renouer avec les pays dont la diplomatie était en souffrance.

Ainsi, il se rendra tour à tour au Vatican le 17 janvier 2020 à la création du Cardinal Fridolin Ambongo en tant que 4ème cardinal de la RDC,

au Royaume-Uni où il a rencontré plusieurs autorités britanniques du 19 au 21 janvier 2020, en Suisse au Forum économique mondial (WEF 20),

en Angola au sommet quadripartite entre la RDC, l'Angola, le Rwanda et l'Ouganda pour parler de la sécurité dans l’Est de la RDC,

mais également pour réconcilier le Président Rwandais Paul Kagame et son homologue Ougandais Museveni le 02 février 2020.

Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'était rendu également à Addis-Abeba en Ethiopie le 08 février 2020,

où il avait été désigné comme 1er vice-président de l’Union africaine (UA) en vue de la présidence en 2021.

Le 21 février 2020 le Président Congolais s'était rendu au Rwanda où il a pris part au sommet quadripartite entre la RDC,

l'Angola, le Rwanda et l'Ouganda pour la seconde fois sur la sécurité dans les pays de grand lacs.

Aux USA lors d'une tripartite entre la RDC-USA-Israël au cours duquel il témoigna publiquement son soutien pour Israël,

et invita le rabbin juif à Kinshasa pour un culte au Fleuve Congo Pendant tout son périple à l'extérieur du pays,

le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo réservait toujours un moment d'échange avec la diaspora Congolaise vivant à l'étranger.

2020, une année de problèmes sanitaires suite à la pandémie de coronavirus.

La plus grande surprise de l'année 2020 fut l'apparition de la pandémie du coronavirus, d'abord en Chine,

ensuite en Europe avant de se répandre dans d'autres pays du monde y compris la RDC où le premier cas avait été déclaré le 10 mars 2020 à Kinshasa.

Le chef de l'État proclame l'État d'urgence sanitaire le 18 mars 2020, afin de lutter contre la propagation de cette pandémie.

Les frontières du pays sont fermées et Kinshasa vit dans un isolement et des conséquences économiques étaient prévisibles avec l'arrêt,

et la fermeture de plusieurs activités commerciales et économiques, le franc Congolais connait l'inflation monétaire,

et le dollar américain prend l'ascenseur. Pendant ce temps, le plus grand allié à Félix Tshisekedi, son Directeur de cabinet Vital Kamerhe,

est convoqué au Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete pour une information judiciaire au sujet de l'avancement des travaux de 100 jours.

Le même jour Vital Kamerhe est transféré à Makala après avoir écopé d'un mandat d'arrêt provisoire et quelques temps plus tôt, le procès public avait commencé.

Le juge président Raphael Yanyi Ovunu dudit procès tirera sa révérence des suites d’une courte maladie.

A la fin du procès, Vital Kamerhe et Samy Jamal ont été condamnés à 20 ans de servitude pénale principale et aux travaux forcés.

Pendant l'État d'urgence sanitaire, certains députés, membre du Front Commun pour le Congo (FCC) ont accusé le Président de la République,

d’avoir violé la constitution en proclamant l’Etat d’urgence sanitaire par ordonnance sans avoir demandé au Parlement de débattre de la question.

Ce problème coûtera même l’éjection du poste du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund de l'UDPS,

des suites d'une pétition initiée par le député national Jean-Jacques Mamba du MLC pour avoir dit non à cette initiative qui serait entrain de viser la destitution du Président Félix Tshisekedi.

2020, une année marquée également par des soulèvements contre la proposition de loi Aubin Minaku et Gary Sakata.

A l’Assemblée nationale, les députés nationaux Aubin Minaku et Gary Sakata initient une proposition de loi sur la gestion de l'appareil judiciaire,

consistant à ce que l’instance judiciaire soit contrôlée par le ministère de la Justice. L'UDPS et ses alliés ainsi qu'une partie de la population,

se soulèvent pour barrer la route à ce qu'ils ont qualifié d’étouffement de la justice et blocage de l'État de droit. Ces réactions ont fait que cette proposition de loi soit gelée.

Après la loi Minaku-Sakata, l'Assemblée nationale entérine la candidature de Ronsard Malonda à la présidence,

de la Commission électorale nationale indépendante malgré des contestations d’une partie des confessions religieuses (l’Eglise catholique, kimbanguiste et protestante).

Les plateformes CACH et LAMUKA ont envahi les rues de Kinshasa et de certaines provinces du pays à tour de rôle pour dire non à la candidature de Ronsard Malonda.

L'église Armée de l'Éternel du Pasteur Sony Kafuta accusée d’avoir favorisé cette candidature par l’Eglise catholique,

sera vandalisée par les manifestants, sans oublier les sièges de certains partis politiques du FCC.

L'entérinement de la candidature de Ronsard Malonda à la tête de la CENI a été également le nœud de la crise au sein de l'ERC, Église de Réveil du Congo.

Albert Kankenza président honoraire de cette plate-forme récuse Sony Kafuta et fait élire Dodo Kamba à la présidence de l'ERC,

pendant que Sony Kafuta signe et persiste comme Evêque général et président de l'ERC.

Après une période d'hypocrisie, LAMUKA, une plateforme politique de l’opposition est devenue un serpent à deux têtes.

D'un côté Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ainsi que de l'autre côté Martin Fayulu et Adolphe Muzito c'était toujours au cours de l'année 2020.

2020 a été aussi marquée par la démission du vice-Premier ministre et ministre de la Justice Me Célestin Tunda Ya Kasende,

poussé par sa hiérarchie, suite au faux et usage de faux dans l'affaire Malonda.

Pendant ce temps, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba brille par une sortie médiatique ratée à travers son porte-parole,

soit pour récuser les ordonnances signées par le Chef de l'État, nommant les officiers dans l'armée, Les juges à la Cour constitutionnelle,

et le changement au sein de l'appareil judiciaire ou encore pour soutenir sa famille politique, le FCC.

A la prestation de serment de trois juges de la Cour constitutionnelle devant le Président de la République,

et le peuple Congolais représenté par le Parlement, le FCC décida de boycotter cette cérémonie solennelle.

Les présidents de deux chambres du Parlement et quelques acteurs politiques du FCC ont brillé par leur absence.

Toutefois, quelques têtes progressistes du FCC entre autres Pius Muabilu et Bahati Lukwebo ont assisté à la cérémonie.

Dans un climat tendu au sein de la coalition « FCC-CACH » , le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dans un discours de 6 minutes,

annoncé la création de l'Union Sacrée de la nation afin de fédérer toutes les forces politiques et sociales pour sortir le pays du gouffre.

Des consultations ont été entamées par le Président Félix et à la fin, il annonça la fin de la coalition FCC-CACH qui,

selon lui, a démontré ses limites à la face du monde en général et du peuple Congolais en particulier.

Les élections au sein de la fédération des entreprises du Congo, la résurgence de la pandémie de Coronavirus,

et le couvre feu décrété pour lutter contre la 2ème vague de COVID-19 ont marqué la fin de l'année 2020.

Le 31 Décembre 2020 dans la soirée, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo prendra part à la célébration,

de la journée nationale d'action de Grâce (JNAG) organisée à la cité de l'Union africaine pour rendre gloire à Dieu,

peu de temps seulement avant la lecture d'un communiqué officiel sur les antennes de la RTNC annonçant la désignation,

de Modeste Bahati Lukwebo comme Informateur ainsi que la lecture des ordonnances accordant la grâce présidentielle,

où le Colonel Eddy Kapend était une des figures de proue.

S'il faut se rappeler des tristes moments ayant marqué l'année 2020, c'est aussi les morts enregistrées soit dans l'entourage du chef de l'État,

ou encore au sein de son cabinet mais également dans plusieurs familles. Oui 2020 était véritablement une année de croques morts,

et tout le monde avait peur de l'épée de Damoclès. D'où le respect des gestes barrières et le port de masque devenaient une obligation.

En sport sur le plan national, l'année 2020 a été marquée par l'arrêt du championnat national Vodacom ligue 1,

Mazembe est sacré champion et ira ligue des champions avec V Club tandis que DCMP et Maniema Union joueront la coupe de la confédération.

Sur le plan de l'éducation, l'année 2020 n'avait pas été déclarée comme une année blanche malgré l'arrêt,

et la reprise des cours à l'enseignement primaire, secondaire et Universitaire.

2020 restera à jamais une année exceptionnelle et inoubliable dans les cœurs de tous et toutes.

Christian Nyamabu K. et SNT.

franyollagency.info